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Villars-sur-Glâne: La nouvelle STEP devra résister à des crues immenses

Le projet de STEP de Villars-sur-Glâne doit prendre en compte de nombreuses variables. Des séances ont eu lieu pour rassurer le voisinage, tandis que des questions de place, de protection de la nature et contre les crues entrent en jeu.

La STEP comptera notamment une nouvelle extension pour le traitement des micropolluants, une exigence nationale. © Charly Rappo
La STEP comptera notamment une nouvelle extension pour le traitement des micropolluants, une exigence nationale. © Charly Rappo

Rémi Alt

Publié le 15.07.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Le projet d’agrandissement de la station d’épuration (STEP) de Villars-sur-Glâne fait des vagues. Du moins, la construction de nouvelles infrastructures n’est pas un fleuve tranquille. En cause, la proximité d’une rivière, la Glâne, qui laisse peu de place au projet et implique diverses mesures de protection.

L’Association intercommunale pour l’exploitation de la station d’épuration de Villars-sur-Glâne (ASEV) a ainsi été créée, et s’est réunie afin de présenter le projet et ses contraintes en détail aux différentes communes concernées. Le concept prévoit d’ajouter une filière de traitement des eaux et micropolluants, déjà présente dans quelques STEP en Suisse. Celle-ci pourrait voir le jour d’ici à 2028, pour un montant de 55 millions de francs. Une mise à l’enquête est envisagée d’ici à novembre 2024, le but étant que la population puisse se prononcer sur le crédit d’engagement en février.

Pour Claude Monney, président de l’ASEV et conseiller communal en charge des eau

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