Restons humbles, Fribourgeois!
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«Selon une information parue le 2 octobre sur le site internet du Service de l’environnement du canton de Fribourg (SEn), afin de réduire l’impact sur l’environnement, il suffirait par exemple de réduire notre consommation de viande. Les arguments avancés sont par exemple l’importation massive de fourrage au Brésil.
Si l’idée est louable, la manière de communiquer par le SEn laisse fortement à désirer à mon avis. Plutôt que de tirer à boulets rouges sur tous les producteurs de viande, de l’agriculteur au boucher-charcutier, pourquoi ne pas sensibiliser le consommateur à consommer local?
En nous rendant chez le boucher du village, chez son maraîcher ou son laitier, nous limitons certainement beaucoup plus notre impact sur l’environnement, tout en privilégiant les petits commerces. Certes, tout le monde doit fournir son effort. Mais est-ce vraiment la tâche du SEn fribourgeois de vouloir régler les problèmes du monde entier?
Restons humbles, Fribourgeois, et concentrons-nous sur ce que nous pouvons déjà faire à notre échelle. J’espère vivement que lors de leur prochaine campagne de lutte contre les problèmes de l’humanité, les têtes pensantes du SEn tourneront leur stylo sept fois en l’air avant d’écrire n’importe quoi. Cet acte est sans effet nuisible pour l’environnement, par contre il permet de réfléchir.
Nicolas Galley,
député UDC, écuvillens