Servir dans un restaurant mexicain
nina pellegrino
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Le mot de la fin
Cumuler les jobs alimentaires, pour moi qui suis un peu chroniqueuse et bien davantage étudiante, c’est une spécialité. Faire un peu de tout, pas très bien, mais avec une bonne volonté certaine: je suis un peu une épicerie de nuit, dans mon genre, ou un Maxi Bazar.
Cela a fait de moi récemment une runner dans un restaurant mexicain. Le nom est classe, le travail lui-même l’est moins. Runner, ça se traduit par «coureur» et ça résume bien les choses. La cloche sonne en cuisine, on court, on agrippe les plats brûlants et on court vers la salle, puis on court jusqu’au plan des tables, avant de courir vers la bonne. Moi et mon éternelle insuffisance en jogging, si j’avais su que même dans la restauration il fallait courir…
Ne sous-estimez jamais un serveur. Sa mémoire est mille fois plus en forme que la vôtre: «Un panaché, deux cafés, un thé froid, deux sorbets avec quatre cuillères, un mojito sans menthe mais avec plus de citron vert pour la quinze, ramener