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Devenir le roi du spectacle

Volkan Oezdemir entre en scène demain à Boston. En jeu,ni plus ni moins que le titre mondial des lourds légers

Volkan ­Oezdemir: «Je pense jouir d’une bonne cote de sympathie.» © Keystone-­archives
Volkan ­Oezdemir: «Je pense jouir d’une bonne cote de sympathie.» © Keystone-­archives

Pierre Salinas

Publié le 19.01.2018

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Arts martiaux mixtes »   Dans The greatest showman, film qui sortira dans les salles obscures de Suisse romande le 24 janvier prochain, Hugh Jackman incarne Phineas Taylor Barnum, fils d’agriculteurs qui a fondé le cirque du même nom, «prince des mystificateurs» autoproclamé devenu un modèle de réussite à l’américaine. Volkan Oezdemir est Phineas Taylor Barnum, un gars issu d’une famille modeste mais qui, dans la nuit de demain à dimanche, moins d’un an après son premier combat à l’Ultimate Fighting Championship (UFC), la plus prestigieuse organisation d’arts martiaux mixtes au monde, aura l’occasion de se parer de la ceinture des lourds légers.

«L’image est importante»

Devenir le roi du spectacle: la quête d’une vie. Quitte à multiplier les petits boulots, travailler à La Poste ou comme

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