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Arriver au bout, si possible en courant

Opération Marathon » Journaliste à ArcInfo, Raphaèle Tschoumy, qui n’a rien d’une sportive assidue, se prépare à courir le marathon de New York le 3 novembre 2019. Après une pause estivale, elle reprend la chronique de sa préparation.

Publié le 11.09.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Pour une raison que j’ignore encore, je vais courir le marathon de New York le 3 novembre prochain. C’est dans moins de deux mois. Et évidemment, je ne suis pas prête…

«Je vais être honnête, tu ne seras jamais prête.» La phrase de mon coach Clavien Kuenzi a le mérite d’être claire.

En date du 3 novembre, sur la ligne de départ new-yorkaise, j’aurai vécu à peine six mois d’entraînement pour travailler mon corps et ma tête à la course d’endurance, jamais pratiquée jusqu’ici. C’est peu quand on part de rien.

Mon objectif: arriver au bout des 42,195 kilomètres, «avec le sourire», s’empresse d’ajouter Clavien. Et si possible en courant, et non pas en civière.

Pour y arriver, mes entraînements se sont solidifiés. Trois sorties très différenciées m’ont été recommandées en début d’été par Clavien.

1. Une sortie longue de deux bonnes heures de course, voire plus, à un rythme plutôt calme. Objectif: voir si mes articulations tiennent le coup sur 10, 12 ou 17 kilomètres, si je me sens bien sur la longueur et si j’arrive à être régulière.

2. Une sortie d’environ une heure à peine plus rapide, pour tester un effort plus intense.

3. Enfin, une sortie de course «fractionnée», soit une minute très rapide et trois minutes de récupération, à répéter dix fois.

Ce programme, je l’ai suivi tous les deux ou trois jours en juillet et août sous la chaleur accablante de Suisse et d’Espagne. Pas simple. Peu habituée à de tels efforts physiques de surcroît sous 35 degrés, il a fallu que j’adapte mes heures de sommeil à mes besoins, chose que je néglige depuis des années.

Il a fallu aussi que je mette un sacré coup de frein aux apéros et aux soirées qui se prolongent. Dans cette préparation – qui a heureusement une fin –, c’est mon corps qui me parle et me guide.

Dans deux semaines, en guise d’entraînement, je courrai un semi-marathon près de Zurich. Objectif: arriver au bout… «avec le sourire»…

O.K., on verra ça!

Raphaèle Tschoumy

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