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«Je ne suis pas tombé des nues, mais…»

Président de la Kerzerslauf, Markus Ith évoque la problématique des athlètes africains et de leurs managers

Le groupe de tête lors de la Kerzerslauf, le 18 mars 2017. © Corinne Aeberhard-archives
Le groupe de tête lors de la Kerzerslauf, le 18 mars 2017. © Corinne Aeberhard-archives

Pierre Salinas

Publié le 16.03.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Course à pied »   Demain à Chiètres, Alexander Hempel ne s’assiéra pas dans le minibus qui emmène suiveurs et journalistes le long du parcours de la Kerzerslauf, 40e du nom. Depuis qu’un reportage diffusé l’été dernier sur la chaîne ARD a stigmatisé ses méthodes proches de l’esclavagisme, le manager allemand, dont les athlètes – tous kényans – écumaient les courses en Suisse, se fait rare. Patrick Ereng, vainqueur de la Corrida bulloise en 2016, Caroline Chepkwony, lauréate de l’Escalade en 2006 et 2009, ou encore Abraham Kipyatich, recordman à Morat-Fribourg (50’28 en 2014): autant de coureurs sur le dos desquels il se serait enrichi. Dans cette même enquête d’Hajo Seppelt intitulée La grande course à l’argent: athlètes africains à vendre, Alexander Hempel est acc

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