La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

Le CA Belfaux: la forme olympique

800, 400, 200, 100 m: drôle de relais, qui veut qu’un coureur se tape plus de la moitié du boulot

David Simonet, le dernier relayeur du CA Belfaux: «Je ne suis pas contre l’idée de courir un 100 m, à condition qu’on me donne une bonne avance.» © Chloé Lambert/La Gruyère
David Simonet, le dernier relayeur du CA Belfaux: «Je ne suis pas contre l’idée de courir un 100 m, à condition qu’on me donne une bonne avance.» © Chloé Lambert/La Gruyère

jean ammann

Publié le 28.05.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Athlétisme » Le relais olympique obéit aux Evangiles, qui veulent que l’ouvrier de la dernière heure soit payé comme l’ouvrier de la première heure. Ainsi, dans le relais olympique qui, soit dit en passant, ne figure pas au programme des Jeux olympiques, un seul relayeur ou une seule relayeuse (soyons inclusifs) se tape les 53,33% du boulot.

Le relais olympique se décompose comme suit: 800 m (53,33% de la distance totale), 400 m (26,66%), 200 m (13,33%) et 100 m (6,66%). Sur un temps de course de 3’30 à peu près, le premier relayeur passe près de 2’ sur le stade, le coureur de 400 m entre 52 et 54 secondes, les deux sprinters courts se partagent, grosso modo, les 35 secondes restantes.

Sous les deux minutes

Autant dire que la course est très souvent jouée après le premier relais. Samedi à Bulle, lors des championnats fribourgeois de relais,

Articles les plus lus
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11