Athlétisme » Angelica Moser n’a pas réussi la saison de sa vie. La perchiste espère finir sur une note positive aujourd’hui sur la Sechseläutenplatz, dans un concours qui ouvrira le Weltklasse de Zurich un jour avant le vrai meeting au Letzigrund.

Quel bilan tirez-vous de votre année 2022?

Cela ne m’a pas souri, avec notamment la déchirure musculaire à fin avril après avoir fini quatrième des mondiaux indoor à Belgrade. Ensuite, j’ai pris la huitième place des mondiaux à Eugene et la quatrième des européens, mais sans aller plus haut que 4,60 m. La saison a donc été plutôt compliquée. Mais si je regarde un an en arrière, après ma blessure, je me dis que le niveau auquel je me trouve est tout à fait O.K.

Le 10 août 2021, vous aviez été gravement blessée quand une perche s’est cassée à l’entraînement. Avez-vous ressenti de la peur en reprenant les sauts après la guérison?

Non. Mais quand les concours te prennent de la confiance au lieu de t’en donner, cela n’aide évidemment pas. Mais si je suis épargnée par les blessures, je suis convaincue de pouvoir revenir à mon meilleur niveau, comme lors de ma victoire aux européens indoor l’an passé avec un saut à 4,75 m.

Vous vous entraînez à Macolin avec Nicole Büchler, la recordwoman de Suisse (4,78 m). Mais vous travaillez aussi désormais avec Adrian Rothenbühler, qui est à la base des succès des sœurs Kambundji. Qu’espérez-vous de cette collaboration?

Le but est d’améliorer ma vitesse de course. Mais cela implique aussi quelques adaptations au niveau technique, et cela prend du temps. ats