Servir frais, avec ou sans bâtons
Pour la 2e fois, coureurs à pied et skieurs-alpinistes sont partis à l’assaut du Cousimbert. A chacun son style
Pierre Salinas
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Cousimbert’i » Lue sur internet, cette présentation d’un parcours pas tout à fait comme les autres: «(…) Après une portion de chemin forestier, vous allez déboucher dans une clairière puis passerez à côté d’une jolie cabane où une place de pique-nique agrémente le lieu. Profitez du plat qui suit car ensuite cela se corse.» Bienvenue à la Cousimbert’icale, une course à pied raide comme l’était le dos de Roger Federer à l’US Open et qui fêtait samedi matin sa deuxième édition.
Il y a «verticales» et «verticales». Au contraire de la montée de la tour Eiffel, qui plaira aux citadins et aux climacophiles (climacophilie: plaisir sexuel provoqué après avoir déboulé un escalier), celle du Cousimbert est du genre bucolique, avec vue imprenable sur les lacs de la Gruyère, de Morat et de Neuchâtel en guise de récompense. Le repas est aussi compris dans l’inscription.
«Beaucoup de plaisir»Là, à la buvette du Crau Rappo, après 3,28 km (pour 736 m de dénivellation) d’un effort int