«303 millions, c’est vraiment peu»
Les coûts de sécurité sont toujours sous-estimés avant les JO. Sion ne devrait pas échapper à la règle
François Rossier
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Olympisme » La prise d’otages sanglante de Munich en 1972, la bombe à Atlanta en 1996, les attentats du 11 septembre 2001 à New York: trois tragédies qui ont durablement modifié l’approche sécuritaire des grands événements sportifs. Désormais, les organisateurs ne lésinent plus sur la sécurité. Fort de ses expériences de terrain au Brésil lors de la Coupe du monde en 2014, puis durant les Jeux olympiques en 2016, Dennis Pauschinger, chercheur post-doctorant à l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel, dénonce la surenchère et la pression internationale qui accompagnent les grands rendez-vous sportifs.
L’Allemand, qui s’est engagé contre la candidature de Hambourg à l’organisation des JO 2024, regrette une deuxième dérive: le manque de transparence su