Automobilisme »   Sébastien Buemi est devenu le troisième Suisse de l’histoire à gagner les 24 Heures du Mans, après Marcel Fässler et Neel Jani. Le Vaudois s’est imposé dans la mythique épreuve sur la Toyota TS050 Hybrid avec ses coéquipiers Fernando Alonso et Kazuki Nakajima. Toyota a ainsi enfin décroché son premier succès dans la Sarthe, après 19 échecs. La marque japonaise a même signé le doublé, puisque la No 7 de Mike Conway, José Maria Lopez et Kamui Kobayashi a pris la 2e place à deux tours des vainqueurs.

Le podium a été complété par la Rebellion No 3, pilotée notamment par le Genevois Mathias Beche, accompagné par le Français Thomas Laurent et l’Américain Gustavo Menezes. Cette voiture a terminé à 12 tours, devant l’autre Rebellion du Seelandais Neel Jani.

Le traumatisme de 2016 est donc effacé pour Toyota, et pour ses pilotes Buemi et Nakajima. Ils avaient perdu la course à cinq minutes de la fin sur un ennui technique. Cette fois, tout s’est bien déroulé. Buemi était ému après l’arrivée. «Je n’y croyais plus après toutes ces déceptions. Les derniers tours ont été difficiles à regarder. Je peine encore à réaliser, ça va prendre un peu de temps. Mais je suis très heureux», a-t-il déclaré.

Ce succès est aussi celui de Fernando Alonso. L’Espagnol, double champion du monde de formule 1, a désormais effectué deux tiers de la triple couronne. Il ne lui manque plus qu’une victoire aux 500 Miles d’Indianapolis pour devenir le premier pilote après Graham Hill à inscrire son nom aux trois principales grandes compétitions du sport automobile. ATS