Coup d’œil
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coup par coup
Passé inaperçu durant France-Croatie, le high five d’un membre des Pussy Riot avec Kylian Mbappé a fait le buzz hier sur les réseaux sociaux. Le groupe punk a profité de l’audience planétaire de la finale pour dénoncer les atteintes aux droits de l’homme en Russie. Déguisées en policiers, les Pussy Riot ont pris en défaut l’imposant dispositif de sécurité pour envahir le terrain et interrompre le match sous les yeux de Vladimir Poutine. Dans un post sur Facebook, le groupe a réclamé la libération des prisonniers politiques, la liberté d’expression sur Internet, la liberté de manifester et un véritable pluralisme politique. Condamnées à deux ans de prison en 2012, pour incitation à la haine religieuse et hooliganisme après avoir chanté une «prière punk» anti-Poutine dans une cathédrale, les chanteuses, emprisonnées depuis dimanche, ont été condamnées, cette fois-ci, à 15 jours de prison. FR