Antidopage » Depuis le 1er mars 2018, Ernst König (40 ans) dirige Antidoping Suisse, où il a succédé à Matthias Kamber. Il revient sur la première année de son règne, marquée par l’affaire de Seefeld: lors des derniers championnats du monde de ski de fond, à la fin du mois de février, cinq athlètes provenant d’Autriche, du Kazakhstan et d’Estonie avaient été interpellés, révélant un vaste programme de dopage sanguin. D’ailleurs, le nom de l’opération menée par les polices allemande et autrichienne s’appelait Aderlass, qui se traduit par «saignée».

Pour 2018, les chiffres d’Antidoping Suisse annoncent 2022 contrôles pour six violations des règles antidopage et quatre sanctions. Mais l’affaire de Seefeld montre une tout autre pr&eacut