Du jiu-jitsu brésilien pour «sortir de sa zone de confort»
Le jiu-jitsu brésilien a permis à la Vulliéraine Claire Del Sarto, No 2 mondial, de vaincre sa timidité
Pierre Salinas, Ostermundigen
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Portrait » Elle aime les fleurs, qu’elle a tatouées sur le bras, et avoue une crainte a priori rédhibitoire pour qui passe une grande partie de ses journées par terre. «C’est bête mais, au début, j’avais très peur de faire des roulades.» Et de préciser aussitôt: «Maintenant, ce n’est plus du tout le cas.»
Claire Del Sarto n’a pas commencé le jiu-jitsu brésilien pour mieux cultiver l’art du tourniquet mais pour «sortir de sa zone de confort», dit-elle. Sept ans plus tard, dont six à sillonner le continent de tournoi en tournoi, la Vulliéraine, victorieuse à Lausanne en juin et attendue à Split à la fin août pour une compétition plus importante encore, occupe la 2e place du classement mondial des ceintures violettes. Version Abu Dhabi Jiu-Jitsu Pro (AJP), l’une des deux f&eacut