Du sport avant l'aurore
Pour atteindre l’élite, les jeunes doivent multiplier les entraînements. Certaines séances sont agendées le matin à cause de la difficulté d’accès aux infrastructures et d’un programme scolaire astreignant
Photos Alain Wicht textes François Rossier, jean Ammann
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Reportage » A 6 h 30 du matin, le plateau de Saint-Léonard baigne dans un calme inhabituel. Le silence règne en maître dans ces froides nuits de janvier. Sur la route, qu’elle soit enneigée ou balayée par un vent glacial, la procession des voitures vers le centre-ville n’a pas encore commencé. L’énorme chantier de la patinoire, lui, est toujours endormi. Seuls deux immenses projecteurs narguent l’aurore qui ne se manifestera pas avant une bonne heure. Au loin, les premières silhouettes fendent la nuit. Sous les bonnets et les capuches se dessinent des visages juvéniles. Si l’épaisseur des vestes entretient une part de mystère, les cheminements des uns et des autres confirment vite que l’on a affaire à de jeunes sportifs. A tour de rôle, hockeyeurs de Fribourg-Gottéron (les mardis et jeudis) et basketteuses d’Elfic Fribourg (les mercredis) v