Fratri, l’acronyme solidaire
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L’assemblée était virtuelle, mais le nouveau vice-président de l’Association des pays francophones de triathlon (Fratri) est un homme en chair et en os. Pascal Salamin doit moins son élection à la France ou au Maghreb qu’aux fédérations subsahariennes, dont il dit comprendre les besoins. «Il y a toujours cette espérance de l’eldorado helvétique, qui veut qu’on ait des ressources financières illimitées et qu’on trouve des solutions à tous les problèmes de la misère du monde, lâche-t-il. Certains pays émergents ont besoin qu’on remonte leurs revendications en haut lieu pour qu’ils se sentent écoutés. J’en suis conscient, mais mon rôle n’est pas que politique.» Le Bullois d’adoption voit en Fratri, association fondée en 2014 et qui rassemble 24 nations, un acronyme solidaire qui fonctionne dans les deux sens. «Pour moi, c’est aussi une façon de regrouper la famille suisse vers d’autres types de valeurs, et pas seulement cet individualisme forcené qui voudrait faire croire que les sport