«J’ai voulu voir autre chose»
A Schmitten, Julian Lehmann, 23 ans, avait le talent de ses cousins et sa cousine badistes. «Pas la tête»
Pierre Salinas
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Communes et sport » Le badminton en Singine, épisode III. Après les Andrey de Wünnewil et les Dietrich de Tavel, le moment est venu de s’intéresser à deux autres familles connues pour leur implication dans une discipline sportive décidément solidement ancrée dans le terroir alémanique du canton de Fribourg.
A Schmitten, commune de 4000 habitants qui abrite pas moins de 50 sociétés sportives ou culturelles, les Schaller et les Lehmann sont d’autant plus soudés qu’ils vivent dans deux villas jumelées. Charlotte Schaller, née Poffet, a donné naissance à trois enfants, Nicole, Oliver et Benedikt, qui défendent tous les couleurs de l’Union Tavel-Fribourg en ligue A. Dans la maison contiguë habite sa sœur, Carmen Lehmann, née Poffet elle aussi, qui, elle, a élevé Ines et Julian. Forcément, la première a tapé dans un volant, mais avec moins d’assiduité que les autres. Quant au garçon devenu jeune homme, il a rejoint la saison passée la même équipe que ses cousins et sa cousine.