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La fine gâchette d’Auboranges

Passé du triathlon au pistolet voilà dix ans, Steve Demierre a les Jeux de Tokyo dans sa ligne de mire

Steve Demierre: «Le tir m’a appris l’humilité. Il m’a aussi appris à mieux me connaître, tant physiquement que mentalement.» © Charly Rappo
Steve Demierre: «Le tir m’a appris l’humilité. Il m’a aussi appris à mieux me connaître, tant physiquement que mentalement.» © Charly Rappo

Pascal Dupasquier

Publié le 07.07.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Communes et sport » «Alors, ce sera avec grand plaisir. Mais je suis passablement occupé cette semaine. Peut-être vendredi?» Steve Demierre n’est pas un homme pressé, comme le chante Noir Désir, car dans la petite commune d’Auboranges, havre de verdure et de tranquillité où il réside, comment pourrait-on avoir le manque de goût d’être pressé? «Nous sommes bien ici, il y a le calme, la nature et, en plus, la vue. Avec ça, je suis à un gros quart d’heure de mon lieu de travail à la Blécherette», apprécie le sportif d’élite de 45 ans.

Alors non, Steve Demierre n’est pas un homme pressé. Il est un homme occupé, la nuance est là. Parce que chez le Vaudois originaire de Chardonne, tout est question de nuance. Entre son travail à plein temps à la gendarmerie vaudoise, sa vie d’homme marié père de trois filles et le tir au pistolet, discipline où il compte parmi les plus fines gâchettes internationales, de l’organisation, il en faut. Aussi, quand le journaliste de La Liberté l’appel

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