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Le CIO va trancher entre Milan et Stockholm

Publié le 22.06.2019

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JO 2026 » Il ne reste plus que deux candidats en lice pour l’organisation des Jeux olympiques en 2026.

Après bien des abandons en route, deux candidats restent en lice pour organiser les Jeux olympiques d’hiver 2026. Il s’agit de l’Italie avec Milan/Cortina et de la Suède avec Stockholm/Are. Ils seront départagés lundi à Lausanne par le Comité international olympique. La longue parenthèse hivernale asiatique, après les JO 2018 à PyeongChang (Corée du Sud) puis ceux de 2022 à Pékin va donc prendre fin. S’ils étaient nombreux sur la ligne de départ, beaucoup ont renoncé, à savoir Calgary (Canada), Graz (Autriche), Sapporo (Japon) et Sion (Suisse), pour la plupart par peur des coûts et par manque de soutien populaire. La station turque d’Erzurum a elle été écartée par le CIO en octobre 2018.

Face à une telle hécatombe qui a conduit le CIO à revoir actuellement sa procédure de candidature, c’est sans surprise que le gouvernement olympique a donc très formellement validé les candidatures de Milan/Cortina d’Ampezzo et Stockholm/Are, et ce à quatre jours du vote prévu lors de la 134e session. Le nom de l’heureux élu doit être annoncé lundi à 18 h.

«La commission exécutive constate avec satisfaction que les deux candidatures sont conformes à l’Agenda 2020 et présentent une grande expérience et une grande tradition de sports d’hiver», s’est félicité Thomas Bach, président du CIO. Cette expérience de l’organisation de compétitions internationales tant en Suède qu’en Italie, ajoutée à l’utilisation accrue d’installations existantes ou temporaires, encouragée par l’Agenda 2020, permet aux deux postulants de proposer des budgets de fonctionnement d’environ 1,5 milliard de dollars, «inférieurs de 20% en moyenne à ceux des villes candidates pour 2018 et 2022», a souligné le rapport de la commission d’évaluation du CIO.

Stockholm va même plus loin en assurant que son budget sera financé «à 100%» par le secteur privé, le CIO fournissant toutefois une contribution substantielle de 650 millions de dollars. La Suède met en avant un argument de poids: malgré sa grande tradition alpine et nordique et ses nombreux champions olympiques (Ingemar Stenmark, Anja Pärson, Frida Hansdotter...), le pays n’a jamais accueilli les Jeux d’hiver (seulement les JO d’été en 1912). Un argument que fait valoir auprès de ses pairs l’influente Suédoise Gunilla Lindberg, membre de l’exécutif du CIO et secrétaire générale de l’Association des comités nationaux olympiques (ACNO).

Interrogé sur cette question, Giovanni Malago, patron de la candidature italienne, ne s’inquiète «pas du tout». «Il y a tellement d’exemples qui prouvent que les choix n’ont pas été faits en fonction de tels aspects. Par exemple, la Chine organisera les JO d’hiver en 2022 après les JO d’été 2008.» ats

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