Le contrat qui a tout changé
Retenu pour représenter la Suisse à la Coupe de la jeunesse, Dorian Rosenberg s’engage comme jamais
François Rossier
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Aviron » Jusqu’à l’année dernière, Dorian Rosenberg ramait par défaut. Enfin presque. «J’habite Pensier, le club est situé tout près de chez moi et je crois qu’après avoir joué un peu au basket, ça arrangeait bien mes parents que je pratique ce sport, comme ça, ils n’avaient plus besoin de m’amener», sourit le jeune homme de 17 ans, «un gentil», pour reprendre les termes de son entraîneur, Christophe Campolini, également président de la Société d’aviron Fribourg (SAF). «Je m’entraînais. Sans plus. Avant la course, je souhaitais bonne chance à mes adversaires. Ceux qui gagnaient étaient bien plus costauds que moi. Je ne pouvais pas rivaliser. Je manquais de régularité et en fait, je n’avais pas trop d’attentes. Je donnais tout et je regardais le r&eacut