«Le droit d’avoir du plaisir aussi!»
Président de Swiss Triathlon, Pascal Salamin s’emploie à casser l’image d’un sport réputé très ardu
Pierre Salinas, Ittigen
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Portrait » «Les gens pensent que nous sommes des fous et que nous faisons des entraînements de malades pour aller aux Jeux olympiques ou participer à l’Ironman d’Hawaï. C’est en partie vrai, mais le triathlon, ce n’est pas que ça. Nous avons le droit d’avoir du plaisir aussi!» Elu samedi dernier à la vice-présidence de l’Association des pays francophones de triathlon (lire ci-après), Pascal Salamin s’emploie depuis 2017, année de sa nomination à la tête de la fédération suisse, à casser l’image d’un sport trois en un que l’on compare souvent à un sacerdoce. Nager, rouler et courir dans la houle, sous le cagnard ou par vent contraire, au coude à coude avec ses adversaires et à la lutte contre les éléments, autant d’instantanés qui, mis bout à bout, incitent plus à la défiance qu’au plongeon les yeux fermés. Et pourtant…
«Et pourtant, continue le Valaisan de 58 ans domicilié à Bulle depuis une quinzaine d’années, Swiss Triathlon n’est pas que la Fédération du triathlon, mais c