«Le football m’a sauvé la vie»
Président du FC Matran, Jean-François Dacomo (70 ans) est un homme du terrain
Patrick Biolley
Temps de lecture estimé : 7 minutes
Communes et sport » «On ne va pas payer huit balles pour deux cafés! Passez à la maison, on discutera sur mon balcon.» Le petit noir était tout aussi bon qu’au bistrot d’en dessous et la discussion encore plus délurée que pouvait laisser présager la prise de rendez-vous de la veille. Jean-François Dacomo, président du FC Matran, est une personnalité. «Certains me surnomment le petit Tintin (référence à Christian Constantin, président du FC Sion, ndlr), rigole-t-il. J’aime bien l’homme qui va au bout de ses principes, même si parfois il dépasse les bornes.» Passionné, le Fribourgeois a repris le FC Matran voilà une vingtaine d’années avec son compère Jean-Marie Mettraux. «Ça s’est fait sur un bord de bar, se souvient Jean-François Dacomo. Le club partait à v