«le pays n’apprend absolument rien»
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L’hiver dernier, l’Agence mondiale antidopage a suspendu pour quatre ans la Russie de toute compétition internationale, dont les Jeux olympiques de Tokyo, reportés à 2021. Moscou nie en bloc ces allégations et affirme que la suspension de quatre ans a été motivée par des considérations politiques. La Russie a fait appel de cette suspension devant le Tribunal arbitral du sport et sera entendue en novembre. Seuls dix athlètes pouvant prouver qu’ils ne faisaient pas partie du système de dopage étatique devaient y participer sous bannière neutre. Mais cette réintégration est menacée en raison du non-paiement avant juillet de la Fédération russe d’athlétisme de l’amende de 5 millions de dollars imposée par la fédération internationale.
Dans une interview accordée à la BBC lundi passé, Grigory Rodchenkov, visage couvert, s’est opposé à la réintroduction d’athlètes russes aux prochains JO, estimant que la Russie n’a pas mis un terme à son dopage quasi systématique malgré les sanction