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Le souffle, un second rôle immérité

Les sportifs ont tendance à oublier d’éduquer leur souffle, et donc à développer leur capital respiratoire

Une évaluation annuelle des capacités respiratoires des sportifs serait la bienvenue afin de détecter des anomalies ou des pathologies naissantes. © Keystone/photo prétexte
Une évaluation annuelle des capacités respiratoires des sportifs serait la bienvenue afin de détecter des anomalies ou des pathologies naissantes. © Keystone/photo prétexte

Jean-Bernard Paillisser

Publié le 30.08.2022

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Décryptage » Délaissé au profit d’autres qualités réputées plus productives (puissance, vitesse, endurance, résistance), le souffle est pourtant un facteur de performance à condition de… l’utiliser. Le souffle et le capital respiratoire semblent oubliés par le monde sportif. Et si travailler son souffle permettait d’améliorer préparation et performances?

La Dre Eleni Diamanti, pneumologue à l’HFR de Fribourg témoigne: «On peut éduquer notre souffle, même si c’est un fonctionnement corporel inconscient, il est accessible à notre contrôle. Les chanteurs d’opéra ou les athlètes de natation synchronisée apprennent à maîtriser leur respiration, en utilisant leur diaphragme. Les sportifs entraînent les muscles inspiratoires. Ils maîtrisent les inspirations par le

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