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Les cantons refusent de prêter des policiers

Publié le 18.11.2017

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JO 2026 »   Réunis hier à Genève à l’occasion de leur assemblée d’automne, les directeurs cantonaux de Justice et police se sont dits «prêts et capables» d’organiser les Jeux olympiques 2026 d’un point de vue sécuritaire, a indiqué le secrétaire général de la Conférence des directeurs cantonaux de Justice et police (CCDJP) Roger Schneeberger.

Pour les organisateurs, il s’agit d’une bonne nouvelle. «C’est un pas important», a confié le président du comité d’organisation Jean-Philippe Rochat. Sur le principe de mettre des policiers à disposition des cantons qui devraient accueillir des épreuves, les responsables cantonaux de la sécurité ont unanimement émis un avis favorable, poursuit le secrétaire général. Sur la question du tarif à appliquer, par contre, les avis étaient plus partagés. «La CCDJP a décidé que les tarifs prévus par la Convention sur les engagements de police intercantonaux (IKAPOL) devaient être appliqués», explique-t-il. Ce tarif est de 600 francs par jour et par policier.

Quant à savoir à combien se montera la facture pour les policiers «empruntés», M. Schneeberger explique que, selon une étude de faisabilité de l’Office fédéral du sport, il faudra pour l’ensemble de la manifestation 190 000 jours-policiers. Sur ce chif-fre, qui inclut une réserve de 30%, 133 000 jours-policiers devraient être demandés aux cantons non organisateurs.

Si l’on multiplie ce chiffre par le tarif IKAPOL, cela donne quelque 79 millions de francs. «Etant donné que la Confédération s’est engagée à payer 20% des frais, la facture se montera donc au maximum à 63,8 millions», précise M. Schneeberger. Et d’ajouter que la CCDJP demande aux organisateurs et à la Confédération de plancher sur une solution pour la prise en charge de ces frais.

Du côté des organisateurs, on espère encore «quelques gestes des cantons, comme ils l’avaient fait pour l’Euro». «Au final, ce sont les gouvernements voire les parlements cantonaux qui décideront s’ils facturent ou non l’envoi de leurs policiers», conclut M. Schneeberger. ATS

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