La Liberté

Les Suissesses doivent confirmer

Publié le 27.11.2020

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Biathlon » La Coupe du monde de biathlon commence demain à Kontiolahti. Les athlètes resteront en Finlande deux week-ends afin de ne pas multiplier les voyages en période de pandémie et les Suissesses espèrent bien sortir leur épingle du jeu. A saison particulière, dispositif particulier. Plutôt que de sillonner la planète, la fédération internationale de biathlon (IBU) a décidé de réduire les déplacements tout en conservant le même nombre d’épreuves au calendrier. Ainsi, sur plusieurs étapes, les athlètes resteront près de deux semaines. Ce sera notamment le cas à Hochfilzen, Oberhof, Nove Mesto, aux mondiaux de Pokljuka et donc à Kontiolahti.

Certaines étapes ont dû passer à l’as comme Ruhpolding ou Pékin. Cela signifie que les biathlètes ne pourront pas tester les infrastructures olympiques avant les JO de 2022. Mais l’essentiel est de pouvoir disposer d’autant d’étapes de Coupe du monde que d’habitude. Dans le camp suisse, l’annonce des mondiaux de 2025 à Lenzerheide a ouvert l’horizon. Les biathlètes helvétiques ont désormais un bel objectif avec les championnats du monde à domicile et les JO en Italie en 2026. Hormis «l’ancienne» Selina Gasparin, 36 ans et maman de deux enfants, les autres jeunes femmes du groupe devraient toutes être encore là en 2025.

«Je peux désormais planifier jusqu’en 2026», note Lena Häcki, tête de pont du biathlète suisse. Sur le podium en individuel, comme Selina Gasparin, et trois fois sur la boîte en relais, l’Obwaldienne de 25 ans aura la lourde tâche de confirmer ses belles dispositions aperçues la saison passée et d’amener un peu de calme au sein de l’équipe. Etablie à Ruhpolding avec son compagnon Marco Gross, l’athlète d’Engelberg a progressé selon la coach Sandra Flunger: «Elle est devenue plus calme sur le pas de tir et a fait des progrès dans la gestion de ses émotions.» Son tempérament exubérant l’envoyait souvent effectuer des tours de pénalité. L’analyse de l’hiver passé a aussi prouvé que Lena Häcki avait souffert d’un autre manque. En fait, elle a atteint son pic de forme très tôt et n’a pas pu régater lors des mondiaux en février. ats

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