«C’est le rêve d’une vie, c’est mon histoire à moi.» Alexandre Dällenbach (33 ans) a quitté Versailles et les Jeux olympiques avec le sourire. Malgré une 14e place finale au pentathlon moderne plutôt décevante au vu de ses bons débuts dans cette dernière phase de compétition olympique. Pour celui qui a passé durant sa jeunesse une dizaine d’années de sa vie en Valais, entre Sion, Saillon et Crans-Montana, cette présence aux JO représentait plus qu’une médaille. Même s’il rêvait de ce trophée, comme «tout sportif de haut niveau», lâche-t-il.

Jusqu’ici, sa vie n’a pas été de tout repos. N’est-il pas le fils d’un père cycliste au passé trouble et d’une mère sportive, Chantal, qu’il a prise en modèle? Cette ancienne athlète et triathlète, multiple championne de Suisse en athlétisme et victorieuse à Morat-Fribourg en 2002, s’était remise d’un grave accident de la route pour parvenir à se qualifier pour les JO de 1996 à Atlanta sur le 10 000 mètres.

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