Profiter des bienfaits de l’altitude
Depuis 50 ans, les sportifs misent sur l’hypoxie pour améliorer leurs performances. Les méthodes évoluent
François Rossier
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Entraînements » La révolution a commencé il y a plus de 50 ans avec les Jeux olympiques de Mexico en 1968. Pour préparer le grand raout du sport dans la capitale mexicaine située à 2240 m au-dessus du niveau de la mer, les athlètes se sont entraînés dans des stations d’altitude. Confrontés à l’hypoxie, soit la raréfaction de l’oxygène qui oblige le corps à produire davantage de globules rouges, ces sportifs ont vu augmenter leurs performances. Si l’altitude a péjoré les chronos sur les épreuves d’endurance disputées dans la capitale mexicaine, elle a contribué au saut historique de Bob Beamon à la longueur (8m90) ou à la course hors norme de Jim Hines, premier homme à passer sous la barre des dix secondes sur 100 m (9’’95). Des chiffres qui ont convaincu les derniers sceptiques des bie