Roulette russe: la partie est finie
L’Agence mondiale antidopage (AMA) a décidé de suspendre la Russie pour une durée de quatre ans
jean ammann
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Dopage » La lutte antidopage n’est plus une affaire de chimistes, de biologistes et de biochimistes, c’est une affaire d’informaticiens. Si la Russie, aujourd’hui, est bannie des Jeux olympiques et des championnats du monde pour quatre ans, elle ne le doit plus aux humeurs troubles de ses éprouvettes, mais à ses disques durs reformatés, à ses fichiers effacés, à ses mégaoctets magouillés, à ses données antidatées: «Les données fournies par Moscou ne sont ni complètes ni authentiques», avait déclaré l’Agence mondiale antidopage (AMA).
L’évidence est telle que Iouri Ganus, le chef de la funeste Agence russe de lutte contre le dopage, a fait acte de contrition: «Dans nos données informatiques, les changements étaient importants, ils étaient substantiels. Des fichiers ont ét&eacu