Taper dans la balle et la cuchaule
Broyard d’origine, l’international suisse Noah Williamson vit à Las Vegas, où il ne jure que par le baseball
Pierre Schouwey, Zurich
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Baseball » Noah Williamson n’a que 19 ans, mais enchaîne les anecdotes comme s’il en avait trente de plus. Son français est presque parfait, teinté d’un irrésistible accent broyard. «Je parle un peu comme un paysan, se marre-t-il. A force de passer tous mes étés à Gletterens, j’ai pris le pli.» Originaire du petit village broyard par sa mère, le jeune homme à la maturité débordante – «sûrement parce que je côtoie des gens plus âgés que moi» – vient d’un autre monde. Né en Californie, il ne jure que par le baseball depuis sa sortie du berceau.
Encombrée de battes cassées, d’uniformes et autres balles dédicacées, sa chambre à Las Vegas l’atteste, paraît-il. «C’est ma vie. Tout tourne autour du baseball. Je me réveille à