Viki Szendrei ne lâche jamais prise
Championne romande de squash, la Hongroise établie à Tinterin a tenu plus d’une raquette dans sa main
Pierre Salinas
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Portrait » «Je ne dis pas: woaw, c’est immense! Mais il a quand même fallu disputer cinq matches et, ce titre, cela faisait longtemps que je l’espérais.»
A 39 ans, Viktoria Szendrei est devenue, le week-end passé à Genève, championne romande de squash. Au contraire des hommes, les dames étaient peu représentées: six seulement. Mais un système de poule unique a obligé la sociétaire du Squash-Club Fribourg à rester sur ses gardes, raison pour laquelle il n’y a pas de victoire au rabais. Jamais. Ce n’est pas Viktoria Szendrei, compétitrice jusqu’au bout des ongles qu’elle a parfaitement manucurés, qui dira le contraire, elle qui est née en Hongrie, un pays qu’elle aime et qu’elle n’a pas fui, le verbe est trop fort. Mais qu’elle ne regrette pas d’avoir quitté, à 18 ans, pour embrasser une carrière non pas de squasheuse professionnelle mais de joueuse de tennis assidue. Pour faire ses études aussi. Surtout.
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