Vivre le sport en version originale
Hockeyeurs de Gottéron et basketteurs d’Olympic ont appris l’anglais grâce à leur passion. «Sur le tas»
Pierre Salinas
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Langues » Killian Mottet, attaquant fribourgeois de Fribourg-Gottéron: «Si on me lâchait seul dans New York, je me débrouillerais. J’arriverais aussi à soutenir une conversation. Le problème, c’est que je me gêne.» Nathan Marchon, coéquipier et «compatriote» de Killian Mottet: «Pendant les théories du coach, Killian et moi nous regardons pour être sûrs de n’avoir rien raté. «Il a bien dit ça?» interroge l’un du regard, et l’autre lui fait un signe de la tête en guise de quittance.»
Pour apprendre l’anglais, nul besoin d’user les bancs de l’Université d’Oxford ou de se farcir les huit opus de la série Harry Potter en version originale: il suffit de faire du sport, mais du sport d’élite. A Fribourg-Gottéron comme chez son voisin du Fribourg Olympic,