A la table des plus grands
François Rossier
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NBA » Trois jours après un rarissime 0/9 à trois points, Stephen Curry a mis tout le monde d’accord. En combinant 34 points, 7 rebonds et 7 assists dans la nuit de jeudi à hier sur le mythique parquet du Boston Garden, le meneur-shooteur a mené «ses» Golden State Warriors à un 4e titre NBA au cours des 8 dernières années. Désigné à l’unanimité meilleur joueur de cette finale, remportée 4-2 face aux Celtics, Stephen Curry rejoint Kareem Abdul-Jabbar, Tim Duncan, LeBron James, Magic Johnson et Michael Jordan, seuls joueurs avec au moins quatre bagues de champion, deux titres de MVP de la saison régulière et un titre de MVP des finales.
Au-delà des chiffres, dont les basketteurs sont si friands, c’est le parcours emprunté par Stephen Curry qui impressionne. Contrairement aux prestigieux noms qu’il côtoie aujourd’hui, le meneur américain a longtemps dû faire face au scepticisme ambiant. Jugé trop petit (188 cm), trop léger (84 kg), trop fragile (que d’entorses de la cheville!),