Dylan Schommer: «Je devais partir»
Après cinq ans à Fribourg, l’intérieur bernois des Starwings a trouvé un endroit où continuer à grandir
Pierre Salinas
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Basketball » Pour les fidèles suiveurs d’Olympic, il était le «p’tit gars» – 204 cm quand même – discret, qu’on ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam mais que l’on aimait soutenir. Peut-être certains se sont-ils surpris à s’attendrir devant ce jeune homme un poil dégingandé qui avait commencé trop tard le basket pour espérer devenir l’égal d’Arnaud Cotture, Natan Jurkovitz ou Paul Gravet mais dont le moindre des mérites n’était pas l’opiniâtreté. Un panier de Dylan Schommer en fin de match, lorsque le résultat ne fait plus aucun doute et que le bout du banc s’invite sur le parquet, et c’était la garantie d’applaudissements aussi nourris que sincères.
Cinq ans durant, Dylan Schommer a été ce joueur-là. S’il a pris de l&rsquo