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Nouveau chapitre à Atlanta

Clint Capela est impatient de disputer son premier match officiel avec les Hawks

Echangé à Atlanta par Houston début février, Clint Capela effectuera ses grands débuts le 23 décembre contre Chicago. Keystone
Echangé à Atlanta par Houston début février, Clint Capela effectuera ses grands débuts le 23 décembre contre Chicago. Keystone

Jean-Frédéric Debétaz

Publié le 17.12.2020

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Basketball » Echangé à Atlanta par Houston début février, Clint Capela n’a encore disputé aucun match officiel avec les Hawks. Totalement remis d’une blessure à la voûte plantaire, le Genevois est prêt à ouvrir un nouveau chapitre en Géorgie dès le départ de la saison NBA le 22 décembre. «Je travaille pour être dominant longtemps», lâche-t-il. Tout le monde ou presque s’accorde à dire que l’année 2020 est à ranger au fond d’un tiroir. Clint Capela fait partie de ceux qui ne garderont aucun souvenir de ces douze mois. Blessé en janvier avant un déménagement en février et le début de la pandémie, l’intérieur attend avec impatience les trois coups le 23 décembre contre Chicago. «Je veux être dans une équipe qui gagne», lance celui qui a inscrit 13,9 points et capté 13,8 rebonds de moyenne la saison dernière au Texas.

Le quotidien des joueurs de NBA reste pourtant imprégné par le Covid-19. Après la réussite de la bulle de Disney World et le titre des Los Angeles Lakers, la NBA n’a pas pu imposer une telle structure pour la saison de 72 matches (au lieu de 82) qui s’annonce. Cela signifie donc que les joueurs doivent se montrer d’une prudence absolue pour ne pas être infectés, comme l’explique le Genevois: «Pour l’instant, je n’ai pas attrapé le Covid-19. Je fais très attention, mais on n’est jamais à l’abri. On est testé tous les jours. Quand on arrive à l’entraînement, on a droit à un prélèvement dans le nez et on doit attendre 45 minutes dans la voiture avant le résultat.»

Règles pas très claires

L’arrivée sur le marché de plusieurs vaccins pourrait changer les protocoles, mais ce n’est pas pour tout de suite. «Nous ne faisons pas partie des personnes prioritaires, précise le centre des Hawks. Les aînés et le personnel soignant passent bien avant nous. S’il faut se faire vacciner pour continuer à jouer, cela ne me gênerait pas. On va de nouveau voyager et on va devoir limiter tous nos contacts. Il y aura un inspecteur pour chaque équipe et des amendes si l’on transgresse les règles.» Et les règles ne sont pas forcément très claires. «Est-ce qu’on pourra juste sortir se balader lorsque l’on sera dans une ville? Cette période est compliquée, on ne peut pas ne pas vivre.»

Clint Capela aborde sa septième saison en NBA, la sixième dans la peau d’un joueur important au sein de l’effectif de son club.

Mais à 26 ans, le Meyrinois se rend compte que son corps est soumis à des charges de travail intenses. «Tu as l’impression de vieillir plus vite, avoue-t-il. C’est une vie tellement intense! Je travaille dur pour rester au top niveau.» De retour de blessure, il se réjouit de pouvoir s’exprimer sur le terrain. Les deux premiers matches de présaison lui ont permis de constater que son excitation montait à l’approche du démarrage de l’exercice 2020-2021: «C’est un marathon, pas un sprint. Il faut monter l’intensité petit à petit pour être au sommet plus tard dans la saison. Je dois encore améliorer le cardio, mais au niveau de mon tendon d’Achille, je me sens beaucoup mieux et mon corps se réadapte.»

Même à Atlanta, Clint Capela n’a pas oublié Houston. «C’est ma maison, la ville que j’aime», résume-t-il. Il y a un appartement et son amie y vit encore: «On se voit les week-ends», conclut-il. ATS

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