Amour, gloire et ballon rond
Patrick Biolley
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Chronique
Soap opera » Que de tristesse. Dans sept jours, le feuilleton au plus grand budget de l’histoire verra son énième saison se conclure. Entre amour, déchirement, joie, spéculation, suspense haletant et retournements de situation, ce soap opera traduit en une trentaine de langues dans près de 200 pays dans le monde a rendu les spectateurs totalement fous.
Rangez vos Forrester, vos Abbot, vos Capwell, vos Ewing, vos Bertrand et vos Delcourt, leurs histoires vendent moins de papier que les Icardi, Dybala, Neymar, Lukaku, Griezmann, Hazard ou Pépé. Ils sont bien mignons les Forrester et leur guéguerre contre les Logan, sur fond de haute couture et de luxe, mais les plus de 6,5 milliards de francs dépensés par les clubs de football cet été – alors qu’il leur reste encore une semaine pour vider leurs poches – relè-guent les meilleurs scénaris