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Après la gymnastique, le CrossFit

Il n’y a pas de chichis dans une salle de CrossFit. Mais les adeptes en redemandent. © Keystone-archives
Il n’y a pas de chichis dans une salle de CrossFit. Mais les adeptes en redemandent. © Keystone-archives

Patricia Morand

Publié le 01.06.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Chronique

C’était le siècle et même le millénaire précédent. J’ai fait du sport dans une société de gymnastique – même du volleyball – ou dans un club de hockey sur glace. L’hiver, je partais souvent en randonnée, peaux bien accrochées à mes lattes. Je me suis aussi essayée au tennis, au tennis de table, au ski alpin et même au tir. Personne n’est parfait, remarqueront quelques collègues. C’était avant. La cotisation ne dépassait jamais 100 balles.

En majorité, les jeunes d’aujourd’hui préfèrent les disciplines extrêmes aux sports traditionnels. Ils recherchent du «fun». Du plaisir, en bon français. Et ce «fun», ils le trouvent dans des groupes où les anglicismes foisonnent. Ma collègue bénévole au Giron des musiques broyardes me l’a expliqué: son truc à elle, c’est le CrossFit. Le CrossFit, c’est du fitness, non? Pas du tout, réagit-elle.

Mots d’encouragement

Le CrossFit ne serait donc pas du fitness, mais cela y ressemble diablement, à la différence près que l’entraîneme

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