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Aujourd’hui n’est plus ce qu’il était

Rafael Nadal, le 6 juillet 2008, le jour de la tente-remorque. © Keystone-archives
Rafael Nadal, le 6 juillet 2008, le jour de la tente-remorque. © Keystone-archives

jean ammann

Publié le 05.01.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Chronique

C’est bien dommage que nous soyons condamnés à vivre dans le présent, car le présent n’est pas très intéressant. Les amoureux du sport en conviendront. Quoi de plus barbant que le cyclisme actuel? Quoi de plus répétitif que le tennis actuel, à part la formule 1 actuelle? Quoi de plus désespérant que la Coupe du monde de football actuelle, si ce n’est la Coupe du monde de football de demain, avec 48 équipes, dont 36 équipes de peintres aux pieds carrés?

Tandis qu’hier… Hier encore, le sport était passionnant. On se levait la nuit pour voir chaque année un combat du siècle. On se levait la nuit pour suivre les Jeux de Sapporo et la finale du 100 m de Los Angeles. Hier encore, Federer était jeune et Nadal avait de l’acné, l’un comme l’autre jouaient sans déambulateur.

Gr

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