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C’est une autre paire de manches

jean ammann

Publié le 30.09.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Chronique / Spleen. Lara Gut doit se satisfaire d’un palmarès quand elle voudrait le bonheur. On la croyait heureuse, parce qu’elle nous vendait du chocolat et des lunettes, parce qu’elle nous faisait regretter de ne pas ajouter l’hypermétropie à la myopie endémique et à la presbytie galopante, mais elle faisait semblant. Elle l’a dit mardi devant la presse réunie à Zermatt (La Liberté de mercredi): «Je voulais m’améliorer et je me suis perdue.»

Sur un air du regretté Claude François, elle a entamé la chanson de la mal-aimée: «Tout a commencé quand j’avais 16 ans. Je fais partie du domaine public depuis dix ans. C’est dur d’être considérée comme une skieuse et pas comme une femme. Le sport n’est qu’une partie de ma vie.» Elle a regretté qu’on lui parl

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