Heureux qui, comme Noriaki, jamais ne vieillit
Patrick Biolley
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Chronique
Ancien Si je me suis pris de passion pour le saut à skis et le biathlon aux portes de l’âge adulte c’est en grande partie grâce à mes premières gueules de bois. La télécommande à portée de main lors des réveils difficiles lançait Eurosport, sorte de Mecque des disciplines hivernales mineures au début du siècle. D’un œil entrouvert j’assistais aux duels entre le Norvégien Ole Einar Bjorndalen et Raphaël Poirée en biathlon alors qu’Adam Malysz, Janne Ahonen et Thomas Morgenstern s’élançaient du sommet de leur tremplin. Le genre de sport idéal pour guérir des lendemains de soirées trop arrosées. Malgré les effluves de la veille, ces noms mythiques sont restés gravés dans mon esprit. Tout comme celui de Noriaki Kasai et de ses compatriotes japonais Kzuyoshi Fu