Ils ne sont pas tous égaux devant le public
Patricia Morand
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Chronique
Swiss Sports Awards. J’ai pesté dimanche soir devant mon écran. Cette cérémonie de remise des trophées du sport suisse ressemblait tellement à… celles du monde d’avant le Covid. Seule différence: une distance sanitaire entre les nominés et leurs accompagnants dans le studio zurichois et le port du masque. Sinon tous les invités s’étaient mis sur leur trente et un et, surtout, Romands ou Tessinois ont dû se contenter des miettes. Et encore.
Le mépris répété envers les minorités, au niveau de l’animation – tout est en langue allemande et les traductions parfois inexactes – comme des récipiendaires, aurait dû inciter à zapper le rendez-vous de ce côté-ci de la Sarine. Mais non, il y a toujours l’espoir que l’injustice soit réparée, que les sportifs helvétiques s’exprimant dans une autre langue que le suisse allemand soient considérés, que les votants parlant le français ou l’italien aient aussi leur mot à dire. Utopique espérance.
Jérémie Desplanches ou Noè Ponti,