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Jesse Owens rejoint les dieux de l’Olympe

Berlin 1964, Jesse Owens est de retour dans le gigantesque Olympiastadion où, 28 ans plus tôt, il avait décroché quatre médailles d’or sous le regard médusé de l’Allemagne aryenne. © Keystone-archives
Berlin 1964, Jesse Owens est de retour dans le gigantesque Olympiastadion où, 28 ans plus tôt, il avait décroché quatre médailles d’or sous le regard médusé de l’Allemagne aryenne. © Keystone-archives
Publié le 31.03.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Dans le rétro 31 mars 1980

Athlétisme. » «Le plus grand athlète de tous les temps.» Ainsi titrait La Liberté au lendemain du décès de Jesse Owens. Oui, il fallait s’y résoudre: le petit-fils d’esclave afro-américain qui avait blanchi la moustache d’Adolf Hitler aux Jeux de Berlin en 1936, le sprinter noir qui avait taillé en pièces les théories suprémacistes de l’Allemagne aryenne s’en était allé rejoindre ses pairs, les dieux de l’Olympe. C’était le 31 mars 1980, il y a 40 ans jour pour jour. Jesse Owens s’apprêtait alors à souffler ses 67 bougies quand, funeste clin d’œil de la Grande Faucheuse, un cancer des poumons l’emporta. «Dieu est un fumeur de havanes», chantait Serge Gainsbourg…

Davantage que la noirceur de ses bronches, James Clevel

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