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L’angoisse du phacochère avec un dossard

S’il aperçoit un lion, le phacochère a mieux à faire de son énergie qu’à digérer son petit déjeuner ou à penser à se reproduire. © Keystone-archives
S’il aperçoit un lion, le phacochère a mieux à faire de son énergie qu’à digérer son petit déjeuner ou à penser à se reproduire. © Keystone-archives

Jean Ammann

Publié le 14.09.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Chronique

Cerveau. » C’est l’histoire d’un phacochère, telle qu’elle est racontée par le neuroscientifique Robert Sapolsky, dans une série produite par Netflix sur les mystères du cerveau. Ce phacochère est en train de brouter lorsqu’il aperçoit un lion. Le signal visuel parvient au cerveau, et au plus profond de ces méninges tarabiscotées, l’amygdale, le centre émotionnel du cerveau, identifie le lion comme une menace (ce que la longue histoire du phacochère ne saurait infirmer). Le cerveau commande la libération de l’adrénaline dans tout le corps: «C’est comparable à un feu de broussaille de vigilance», dit Sapolsky.

L’animal se prépare à combattre ou à fuir. Le cœur s’emballe, la respiration s’accélère. Les poumons s’élargissent, certain

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