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Le bonheur de skier lentement et longtemps

Lac Noir, en janvier 2006. Les promesses d’un talent: Nathalie von Siebenthal, dossard No 67, derrière sa sœur Patricia. © Aldo Ellena-archives
Lac Noir, en janvier 2006. Les promesses d’un talent: Nathalie von Siebenthal, dossard No 67, derrière sa sœur Patricia. © Aldo Ellena-archives

Jean Ammann

Publié le 26.10.2019

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Chronique

Retraite. Nathalie von Siebenthal n’a pas de chance: elle est douée. «Jamais, le ski de fond suisse n’avait disposé d’une skieuse de distance avec un tel potentiel», a écrit la Neue Zürcher Zeitung. Deux fois sixième des derniers Jeux olympiques, sur le skiathlon et le 30 km, Nathalie von Siebenthal déclare forfait, dégrafe son dossard, jette l’éponge: à 26 ans, elle se retire de la haute compétition. C’est fini, on ne verra plus cette ingénue, qui cherchait son chemin sous le chapiteau du cirque blanc.

La surprise est relative: la fédération suisse de ski avait l’habitude de composer avec cette athlète cyclothymique. D’ailleurs, peu avant les championnats du monde de Seefeld, en février dernier, Nathalie von Siebenthal avait annoncé sa lassitude dans un média qui lui ressemble: l’Anzeiger von Saanen. Dans un scoop historique, le journal de l’Oberland bernois révélait que Nathalie von Siebenthal songeait à prendre une année sabbatique, un hiver sans compétition…

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