Prendre son pied ou définitivement le lever?
Pascal Dupasquier
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Chronique
Question «nadalienne». Cette mise au point pour commencer: je suis un joueur de tennis de talus, un intermittent de la compète qui tapote la baballe avec mes copains en 2e ligue seniors. Oui, j’aime le tennis, je l’adore même et, en qualité de journaliste, j’ai eu la chance de suivre deux tournois du grand chelem: Wimbledon 2014, avec une finale épique perdue en cinq sets par Roger Federer face à Novak Djokovic. Et l’US Open 2017, avec une finale sans relief expédiée en trois petits sets par Rafael Nadal face au Sud-Africain Kevin Anderson… Kevin Anderson, victime expiatoire dont on n’avait pas beaucoup entendu parler avant. Et plus du tout après…
Mais trêve de digression. Je disais donc: j’aime le tennis, je l’adore, mais raquette en main, c’est une autre paire de manches. Rien, mais alors absolument rien à voir avec Rafa, Rodgeur, Nole et tous ces caresseurs de la balle en feutre jaune dont on mesure, au moment de notre énième retour laidement expédié au fin fond d