Quand la défaite vaut mieux que le ridicule
François Rossier
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Chronique
Réflexions. Tout a commencé au cours d’une soirée – plutôt arrosée, avouons-le tout de suite –, quand un pote a cru avoir résolu les problèmes de gardien de toutes les équipes de hockey sur glace. Après avoir lu une nouvelle sur un homme obèse, très obèse même, qui avait dû être évacué de chez lui avec une grue (histoire véridique), il s’est dit que ce pauvre homme aurait pu rendre de sacrés services à bien des équipes. Par la grâce de son envergure hors norme, il formerait en effet un mur quasi infranchissable dans le but… Saugrenu? Aberrant? Peut-être.
Il n’empêche que le débat qui a suivi a été plutôt animé. D’un côté, les puristes qui ont défendu les valeurs et l’image du sport, tout en rappelant la condition physique que nécessite un tel poste. De l’autre, ceux qui ont soutenu que le sport devait être accessible à tout un chacun, qu’il n’y avait pas de restriction de poids dans le hockey et que les personnes en surpoids avaient donc leur place. Sans oublier d’évo