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Avec une étape reine de 65 kilomètres

Publié le 18.10.2017

Temps de lecture estimé : 1 minute

Cyclisme »   Le Tour de France 2018 aura pour étape reine un parcours de 65 kilomètres dans les Pyrénées, avec pour finir l’ascension inédite du col de Portet, d’après la présentation de la course faite à Paris par son directeur, Christian Prudhomme. Cette 105e édition de la Grande Boucle, qui s’élancera le 7 juillet de Noirmoutier-en-l’Ile, en Vendée, comportera six étapes de montagne et huit de plaine au long des 3329 kilomètres du parcours.

Comme en 2015, lorsque le Tour était parti d’Utrecht, aux Pays-Bas, la première partie longue de neuf étapes se déroulera dans la plaine, à l’ouest de l’axe sud-ouest/nord-est de l’Hexagone. Avec, pour pimenter la course, plusieurs pièges, notamment le contre-la-montre par équipes du troisième jour à Cholet et deux étapes accidentées en Bretagne, pour rejoindre Quimper puis Mûr-de-Bretagne.

L’obstacle principal est situé toutefois en fin de première semaine, le 15 juillet, jour de la finale de la Coupe du monde de football. Les organisateurs ont prévu une forte dose de pavés (21,7 km) – un record depuis le début des années 1980 – sur des secteurs redoutés même par les coureurs de Paris-Roubaix. Pour les grimpeurs, souvent des poids légers, le danger culminera dans cette neuvième étape qui se conclura à Roubaix. La ville nordiste, longtemps habituée à recevoir la Grande Boucle, n’avait plus accueilli d’arrivée depuis 1985.

La première semaine sera suivie de trois journées dans les Alpes. La première rend hommage au maquis de la Résistance, en montant pour la première fois au plateau des Glières, avant de rejoindre le Grand-Bornand en descendant de la Colombière. La deuxième, très concentrée, emprunte des cols parallèles et méconnus (Bisanne, Pré, Montvalezan) pour arriver à La Rosière, la première des trois arrivées au sommet de l’épreuve.

L’Alpe-d’Huez, enfin, attend les rescapés au bout d’une trilogie classique de taille XXL, après la Madeleine et la Croix-de-Fer. La descente vers la vallée du Rhône (Valence) et la traversée du sud du massif Central (Mende, Carcassonne) qui suivent s’adressent davantage aux baroudeurs avant la troisième semaine, décisive dans les Pyrénées. ats

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