Rêves brisés synonymes d’opportunités
Alors qu’ils avaient une belle carrière devant eux, une dizaine de cyclistes romands ont quitté le peloton
Patrick Biolley
Cyclisme» On les appelle souvent forçats de la route ou guerriers de l’asphalte. La violence du cyclisme se calcule autant par les sacrifices réalisés durant l’ensemble d’une carrière que par les efforts consentis sur la selle. Car avant d’avoir le droit de s’aligner sur un grand tour, sur des classiques printanières ou des monuments, il faut saisir la bonne opportunité, avoir le bon contact, être au bon endroit au bon moment. Après plusieurs années de quêtes infructueuses, ils sont une dizaine de Romands à avoir posé les plaques cet automne. Tous n’ont pas touché le rêve professionnel d’aussi près, mais il leur reste un semblant d’aigreur dans un coin de la gorge.
Les raisons sont diverses, entre le manque de moyens financiers, des blessures à répétition ou la perte de la foi, tout simplement. Des