Avec Ineos, la «chimie» ne prend pas
Au plus bas, Lausanne enchaîne les déceptions depuis la prise de pouvoir de l’entreprise britannique
Pierre Schouwey
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Football » Les espoirs étaient à la hauteur de la fortune d’Ineos. Fin 2017, quand le géant de la pétrochimie rachète officiellement le Lausanne-Sport, ses nouveaux dirigeants jugent «possible» une participation à la Coupe d’Europe «dans les trois à quatre ans». Avec un nouveau propriétaire sérieux dont le chiffre d’affaires annuel se monte à plusieurs dizaines de milliards de francs et l’assurance de déménager à court terme dans un stade moderne, les perspectives de l’équipe alors classée au cinquième rang de Super League s’annoncent radieuses. Les fans du LS ne tarderont pas à déchanter. Après un printemps catastrophique marqué par la polémique du logo du club, qu’Ineos s’était permis de revisiter avec ses propres couleurs avant de rétropé