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«Avec une chatte pareille, ils ne peuvent qu’aller au bout»: A la CAN, beaucoup de surprises et un miracle

Avant les demi-finales, deux connaisseurs, Raoul Savoy et Christian Zermatten, font le point sur cette Coupe d’Afrique des nations qui prouve que le football africain progresse à vitesse grand V.

Seko Mohamed Fofana jubile après la qualification de la Côte d'Ivoire pour le dernier carré de la compétition. © Keystone
Seko Mohamed Fofana jubile après la qualification de la Côte d'Ivoire pour le dernier carré de la compétition. © Keystone

adrien schnarrenberger

Publié le 05.02.2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Il aurait aimé être à Abidjan plutôt qu’à Sainte-Croix (VD), et pas seulement pour les 30 degrés de différence de température entre son domicile et le théâtre de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). «C’est encore douloureux», soupire Raoul Savoy, passé à quelques minutes de qualifier sa sélection centrafricaine pour la compétition, en septembre, face au Ghana.

Transformé en téléspectateur, le Vaudois est un interlocuteur privilégié pour disséquer un tournoi qui, à l’heure d’entamer le dernier carré mercredi soir, n’a pas manqué de piment. Il distille ses lumières africaines en compagnie de Christian Zermatten, dont la carrière de coach, bien avant de le mener sur le banc du FC Sion et du FC Fribourg, a débuté en Côte d’Ivoire. Tiens, tiens!

1. Des hôtes miraculés

Le pays organisateur, parlons-en: par quel prodige la Côte d’Ivoire est-elle encore en lice? Avec deux défaites, dont un sec 4-0 face à la Guinée équatoriale, la phase de groupe aurait dû être le cimetièr

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